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Quelles revalorisations en 2024 pour les retraites, le smic, les APL, le RSA ou les allocations familiales ?

De nombreux montants et taux doivent être revus tout au long de l’année 2024, mais il faut s’attendre, pour la plupart, à des niveaux d’augmentation moins élevés qu’en 2023, en raison du ralentissement de l’inflation amorcé en 2023, que les prévisionnistes voient se poursuivre dans les mois à venir.
La valse des revalorisations 2024 a débuté le 1er janvier avec celle du smic, à hauteur de 1,13 %. Le montant horaire du salaire minimum interprofessionnel de croissance a atteint 11,65 euros brut (au lieu de 11,52 euros), son montant mensuel 1 766,92 euros brut (+ 19,72 euros). En 2023, le smic avait crû de 1,81 % en janvier et de 2,22 % en mai.
Y aura-t-il d’autres revalorisations avant janvier 2025 ? Cela dépendra du niveau de l’inflation, car le smic est revu automatiquement en cours d’année dès lors que l’indice des prix à la consommation augmente d’au moins 2 %, dit le code du travail.
La hausse du smic a entraîné celle de l’allocation journalière du proche aidant (AJPA) et de l’allocation journalière de présence parentale (AJPP), de 62,44 euros par jour à 64,40 euros.
Les retraites de base ont, de leur côté, augmenté de 5,3 % (sauf celles des avocats, relevées de 2 %). Idem pour l’allocation de solidarité aux personnes âgées (ASPA, l’ex-minimum vieillesse) : pour une personne seule, elle passe ainsi pour la première fois la barre des 1 000 euros, à 1 012,02 euros par mois (1 571,16 euros pour les couples). Quant aux pensions complémentaires, elles sont plusieurs à être revalorisées dès janvier – sont notamment concernés les libéraux cotisant à la Caisse interprofessionnelle de prévoyance et d’assurance-vieillesse (Cipav, + 4,3 %) et les commerçants et artisans (+ 3,7 %).
Autre taux qui a pris de la hauteur ce 1er janvier : celui du plan d’épargne logement (PEL), passé de 2 % brut à 2,25 % pour les nouveaux plans.
Le taux du Livret A et du Livret de développement durable et solidaire (LDDS) évolue, lui, traditionnellement en février, mais ce ne sera a priori pas le cas cette année, le ministre de l’économie, Bruno Le Maire, l’a en effet figé à 3 % (net d’impôt sur le revenu et de prélèvements sociaux) jusqu’à février 2025.
En revanche, le taux du Livret d’épargne populaire (LEP), un livret accessible sous conditions de ressources, n’a, lui, pas été gelé. Actuellement à 6 % (net également), il devrait diminuer fortement, en lien avec l’inflation, sauf si la Banque de France et Bercy décident de ne pas appliquer la formule de calcul.
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